(Néo)colonialisme en fête(2/3) : l’exception culturelle française

Douceur Coloniale

, par Soopa Seb

« La publicité doit éviter avec le plus grand soin de faire appel même indirectement au sectarisme ou au racisme. Toute allusion même humoristique à une quelconque idée péjorative ou d’infériorité liée à l’appartenance à une ethnie ou à une religion doit être bannie.
L’expression de stéréotypes évoquant les caractères censés être représentatifs d’un groupe ethnique ou religieux doit être maniée avec la plus grande délicatesse. »

Règles déontologiques du BVP rubrique « Races, religions, ethnies »

C’est au cours d’une simple promenade que la goutte d’eau a fait débordé le vase. Alors que je déambulais tranquillement, je suis tombé à quelques minutes d’intervalle sur l’enseigne d’un resto appelé « Au grill du bodegon colonial » et sur une publicité vantant les mérites d’un lit colonial à 1000€ et quelques. Et là ce fut de trop…
Il est vrai que depuis quelque temps, nous surfons en pleine vague de nostalgie rétro revisitée version bo-bo façon « Amélie Poulain » - avec son Paris bien blanc, bien propret, où l’Arabe du coin, notre Djamel Debbouze national ne pouvait être qu’un employé un peu benêt - ou guinguette-Bruel, avec tous les pseudos nouveaux chanteurs français qui pondent chacun leur tour une resucée des Brel, Ferrat, Brassens et tant d’autres qui doivent se retourner là où ils sont…

Le racisme et la pub, une histoire d’amour

Alors, on nous ressort les gentils tirailleurs « sénégalais » de Banania en pub TV et on ne compte plus les affiches ou les cartes postales qui reprennent carrément l’original des années 30. Il a l’air tellement gentil ce bon Nègre avec son sourire plein de dents et cet air d’éternel enfant. Sale temps pour le respect de la mémoire des tirailleurs (voir la brève)...

Ainsi de cette commerçante de ma ville (pourtant jeune…) qui vient d’ouvrir une boutique ayant pour thème le chocolat, tapissée d’affiches représentant le trop célèbre tirailleur. L’interrogeant sur le pourquoi et lui indiquant rapidement l’histoire et la connotation raciste de cette image, elle me répond sans sourciller que pour elle cette affiche n’est absolument pas dégradante, mais au contraire extrêmement sympathique du fait de tous les bons souvenirs d’enfance qui lui sont liés…
Cette faculté d’ignorer la souffrance d’autrui et de passer outre l’énorme violence symbolique de cette affiche m’a fait froid dans le dos. Car à partir de là, tout est permis.

Alors, on nous ressort le stéréotype de l’autochtone cannibale féroce pour nous refourguer des Apéricubes : os de poulet dans les cheveux , anneaux dans le nez, yeux écarquillés en boules de Loto, la totale, une image classique de la publicité déjà présente dans cette affiche de 1965 pour un extincteur où un méchant sorcier africain cannibale affreusement caricaturé essaie de faire cuire le gentil Blanc (dessiné de manière fort agréable, lui ) qui s’en sortira indemne grâce à son extincteur et que l’on retrouve, plus récemment, dans la non moins choquante campagne pour la chaîne de restauration rapide Free Time, en 1986 [1] .

Pensez donc ! Ces individus (sont-ils seulement humains ?) ne sont que des cannibales avec des os dans le nez ! Il est remarquable de constater que les traits mélanésiens et le cadre de vie de ces « cannibales » fassent immédiatement penser aux Kanaks, ces féroces Kanaks, d’autant plus féroces puisqu’ils ont vaillamment combattu la sanglante agression des colonisateurs blancs. Une fois la conquête bien établie, on s’est empressé de les exhiber en cage dans les diverses expositions coloniales comme l’Exposition Universelle de 1931, pour bien montrer qui était le maître maintenant. Et on fait en sorte que la hiérarchie des races ne soit jamais oubliée, comme lors du massacre d’Ouvéa perpétré par les commandos spéciaux, orchestré par le gouvernement de notre Mitterrand en 1988 [2].

Ha, ces sauvages ! Indispensables pour guider le valeureux aventurier blanc ( il est vrai qu’eux ne découvrent pas l’endroit : ils y habitent , eux ), mais si sournois et dangereux, tout en étant pleutres au point de se défiler ou de se mettre à trembler de tous leurs membres au moindre soupçon de danger ( cherchez l’erreur !). Si stupides et naïfs... Leur extinction était par conséquent presque inévitable, devant l’avancée des progrès et de la science occidentale…

Autant pour la représentation masculine. Pour les femmes, la situation n’a guère plus évolué depuis l’époque coloniale…

Délices de la vie coloniale

La femme noire n’existe que sous 2 modes dans l’imaginaire occidental : la domestique ( ou rôle social équivalent et non-valorisé quand il est appliqué à la femme noire, je pense notamment à la caricature permanente de l’infirmière antillaise), ou la bombe sexuelle, lascive et offerte au désir de l’homme ( blanc). Dans la publicité, le second rôle l’emporte haut la main, alors que , par le passé, les 2 rôles étaient présents. On peut constater cette évolution avec la transformation de l’ Antillaise du rhum La Negrita ( la petite Négresse, en bon français…), qui passe du statut de soubrette offrant la bouteille de rhum (affiche de 1892) à celui de femme lascive et nue offrant son corps (Villemot en 1976). Comme l’exprime le bon Villemot dans un commentaire repris dans Négripub : « L’humble servante est devenue l’héroïne d’un rêve sensuel ». Je mettrai un sérieux bémol à ce commentaire en ajoutant , qu’elle n’est point l’héroïne de quoi que ce soit, car c’est encore et toujours le consommateur mâle blanc, cible de la publicité, qui en reste le véritable héros.

On peut me rétorquer que la femme noire est logée à l’enseigne de la Femme en général dans notre société machiste et patriarcale, en cela réduite à un objet comme tous les mannequins des pubs de l’Oréal ,par exemple. Ce à quoi je réponds non : la femme noire n’est que bombe sexuelle ou domestique : pas consommatrice, encore moins prescriptrice de produits à laquelle la célèbre ménagère de moins de 50 ans pourrait s’identifier [3]. Rappelons nous « la Folie Noire » des années 20 et Josephine Baker… Les mises en scènes sont sans équivoque : dans une affiche pour de la lingerie féminine, le mannequin ( noir) est mis en scène aux côtés d’une panthère (noire). Grrrr… elles sont si félines, si sauvages ces négresses au corps de liane… Dans la même veine, citons aussi la publicité pour le chocolat Côte d’Or. Dans la plus pure tradition de la publicité coloniale, le produit aux origines exotiques est représenté par une Noire au sens le plus fort : la femme noire est le chocolat. En y ajoutant un zeste d’érotisme entre elle ( le produit ?) et le consommateur, un homme Blanc [4], et l’apparition d’animaux dits « sauvages » (je ne vois pas en quoi un lion ou une girafe sont plus sauvages qu’un loup ou un bouquetin, mais bon), on obtient un des clichés les plus persistants sur la femme noire : belle, seulement belle, sans conscience, sans âme, uniquement animée de pulsions, d’une sexualité animale…

Et que fait le Bureau de Vérification de la Publicité [5] ? et le CSA ? Rien, ce genre d’images est parfaitement admis, intégré, digéré par tout le monde depuis les publicitaires aux responsables des marques et de leur communication, jusqu’au consommateur lambda, en passant par les instances de contrôle.

Chacun y va donc de son logo estampillé « Bon Français Colon des années 50 » : Nous avons la célèbre « Compagnie Coloniale de Thé », les magasins de déco « La Maison Coloniale » ou « Les Comptoirs Coloniaux » , une gamme de parfums « I Coloniali » , j’en passe , et des meilleures. On regrette les colonies et la douceur de vivre coloniale, où chacun connaissait sa place et y restait. Des hommes politiques voient encore dans cette période l’œuvre de la mission civilisatrice de la France , comme ce député de l’ex-RPF de Pasqua sur le plateau d’une émission de Ripostes sur France 5 et que l’animateur Serge Moati n’a pas daigné reprendre sur ce point [6].

Cette bonne vieille légende des races - mensonges et Histoire

Car arrêtons nous un instant. Réfléchissons et faisons un petit effort d’imagination :
Imagine-t-on un instant des magasins appelés « La Maison du Reich » dans toutes les centres commerciaux ? Des parfums vendus sous la marque « I Mussolini » ? Des publicités autorisées par les instances gouvernementales caricaturant un juif, comme lors de la sinistre exposition antisémite « Le Juif et la France » organisée sous Pétain ? Un politique défendant sur un plateau l’œuvre civilisatrice que l’Allemagne d’Hitler a eu sur la France ?
Non. Assurément non. Evidemment non. Nous sommes tous révulsés à cette évocation et les fautifs seraient immédiatement poursuivis. Et de toute façon cela ne viendrait à l’idée de personne en dehors des fanatiques d’extrême-droite. Alors pourquoi cette différence de traitement ? Pourquoi tolérer pour les uns ce qui est intolérable pour les autres ?

Tout d’abord, comme l’explique Pierre Tévanian au chapitre 4 de son livre Le Racisme Républicain et sur son site [7], il y a le problème de la transmission de l’histoire. L’histoire coloniale n’est pas transmise et quand elle l’est, le point de vue du colonisé n’est pas envisagé. En cours d’histoire, les élèves du lycée abordent la dé-colonisation. Mais pas la période précédente qui lui donne tout son sens : les siècles d’oppression, de luttes et de répression qui ont abouti à la dé-colonisation.
Au contraire, l’histoire de l’Holocauste est entretenue en permanence, et ce, à juste titre, grâce aux commémorations officielles, aux manuels scolaires, aux films, aux documentaires, aux musées, aux monuments qui racontent cette tragédie.
Mais sur l’horreur de la colonisation… On réussit à n’en retenir que les aspects « positifs » : la France abolitionniste de 1848, De Gaulle père des indépendances, et entre les deux, les peuples européens ont réussi à « civiliser » ces barbares à les amener à la Lumière. Ce mythe a la vie dure.

Car il s’agit bien d’un mythe, construit de toutes pièces pour justifier encore et toujours l’exploitation d’une partie de la population en fonction de la couleur de sa peau. Que ce soit dans les rapports entre pays du Nord et du Sud. Que ce soit au sein de nos pays et la stigmatisation de nos jeunes dont les parents ou les grands parents ont subi l’innommable que l’on s’évertue à oublier.
Car, à la différence de l’Holocauste, bien avant l’Holocauste et encore après,la colonisation et avant elle l’esclavage, se sont appliqués méthodiquement, scientifiquement, rationnellement, philosophiquement aux peuples non-blancs. A tous les peuples non-blancs. Amérindiens, Aborigènes, Africains, Asiatiques, Indiens, Mélanésiens, Polynésiens et tous ceux que j’oublie. Et c’est là la différence essentielle que nous fait découvrir Rosa-Amélia Plumelle-Uribe avec son ouvrage La Férocité Blanche [8] : l’Holocauste est le premier génocide intra-européen et, de surcroît, au sein de la population blanche. Dans son livre magnifique elle illustre la réflexion de Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme en 1955 :
« Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches de Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu’il porte en soi un Hitler qui s’ignore, que Hitler l’habite , que Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique. »
La lecture de son ouvrage nous éclaire sur l’origine profonde de l’Holocauste, son avènement presque inéluctable, aboutissement macabre de siècles de bestialisation d’une part de l’humanité. Au cours d’une lente préparation des esprits à l’idée que des hommes, parce que Noirs, Jaunes, Rouges, bref non-blancs, n’étaient pas des hommes, même pas des animaux, mais des choses. Depuis l’arrivée de Colomb aux Amériques, les européens blanco-judéo-chrétiens se sont faits à l’idée de la soi-disant supériorité de leur race blanche, civilisée, rationnelle, juste et droite, pure et intelligente face à la barbarie stupide de tous les autres .

Leur prétendue supériorité intellectuelle leur a donc a permis de promulguer en 1685, sous l’impulsion de sa Majesté Louis XIV, tant loué dans les manuels scolaires français, l’infâme Code Noir, qui codifiera l’esclavage , la vie et la mort des esclaves, jusqu’en 1848 où il se perpétuera sous la forme du Code de l’Indigénat qui légitimera le travail forcé et l’apartheid avant l’heure jusqu’en 1948.
Louis Sala-Molins a parfaitement décrit et analysé cette abjection comme étant « le texte juridique le plus monstrueux qu’aient produit les temps modernes » , un texte qui « règle le génocide utilitariste le plus glacé de la modernité » [9]. Toujours selon Louis Sala-Molins, le Code Noir « fonde en droit le non-droit à l’Etat de droit des esclaves noirs, dont l’inexistence juridique constitue la seule et unique définition légale ».
Et les philosophes des Lumières ne s’offusquent pas. Quand ils effleurent seulement la question. Cela ne les empêche pas de gloser sur l’universalité, la justice etc., etc. … Montesquieu propose la meilleure façon de gérer la population des esclaves. Quant à Voltaire, il se réjouit d’avoir investi dans ce commerce lucratif.
Un code qui institue de manière légale et institutionnelle la supériorité de l’homme blanc, en tout lieu, en tout temps, en toute circonstance, sur tout homme Noir, libre ou esclave, que le Blanc en question soit son maître, la femme de son maître, les enfants de son maître ou un simple inconnu….

Est ce là ce que les bo-bos nostalgiques regrettent ? Les publicitaires en manque d’inspiration ? Les hommes politiques ? Les artistes ?

Est-ce en mémoire de ses bonnes actions coloniales que l’on glorifie des hommes tels Napoléon Bonaparte , le bourreau des Antilles ?
Cette année on nous a rebattu les oreilles de ce soi-disant grand homme. L’écrivain (sic) Max Gallo a commis une hagiographie de l’affreux personnage, vite fait recyclée en film de propagande avec Depardieu et Clavier dans le rôle du sanguinaire personnage. Bonaparte, que l’historien Yves Bénot décrit comme un « soudard borné, auquel on a trop longtemps prétendu reconnaître une intelligence qui excuserait son autoritarisme, alors que la pierre de touche de [sa] politique coloniale ne révèle qu’infatuation, racisme bien sûr et bêtise sanglante.  » [10], au sujet de sa politique vis-à-vis de Saint-Domingue [11].

On encense De Gaulle comme étant le Père des Indépendances africaines, alors que ces dernières ont été obtenues de haute lutte, on célèbre en grande pompe l’armistice du 8 mai 1945 (cette année 2003, en présence de l’Eglise au côté de Bernadette Chirac Chodron de Courcelles - mais y a t-il réellement eu une Révolution dans ce pays ?), en omettant allègrement la responsabilité directe de cet autre grand homme dans la répression sanglante du même jour à Sétif en Algérie, puis dans les massacres de 1947 à Madagascar. On oublie aisément que De Gaulle a surtout été le Père du néo-colonialisme et, par l’entremise de son homme de l’ombre Jacques Foccart, de la Françafrique des réseaux mafieux , dont les pillages généralisés des ressources du continent et le soutien forcené aux pires dictatures par l’actuel locataire de l’Elysée, Jacques Chirac, continuent de faire peser sur les épaules des populations africaines un joug que l’on aimerait croire appartenir au passé [12].
On oublie tout aussi aisément que, comme le dit Rosa Amélia Plumelle-Uribe, « le général De Gaulle,[est] l’homme qui, en France, incarne la résistance à la barbarie nazie. Il n’empêche que c’est sous son autorité qu’en 1960 a commencé la collaboration franco-sud-africaine avec l’invitation en Algérie, par le général De Gaulle, d’officiers sud-africains. »
Il permit ainsi au régime dirigé par ceux qui apportèrent leur fervent soutien aux nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, d’acquérir les méthodes françaises de répression et de torture en Algérie, afin de les appliquer aux africains noirs d’Afrique du Sud, ainsi que d’importantes quantités de matériel militaire destinées, on le sait, à maintenir le système de domination raciale de l’apartheid, qualifié par l’ONU, de crime contre l’humanité. [13]

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L’histoire selon Banania. Cherchez l’erreur...

Tant que nous serons baignés dans cette atmosphère débilitante d’idolâtrie naïve des soi-disant grands hommes officiels et que leur action néfaste ne sera pas mise en lumière, étudiée, disséquée et exposée aux yeux du grand public, tant que nos écoles perpétueront une vision tronquée et mensongère du passé peu reluisant et des pages sombres de l’Histoire, relayée par des médias aux ordres à la fois des puissants du gouvernement et du capital, nous continuerons de voir prospérer ces enseignes et ces publicités dégradantes et lourdes d’un sens que l’on veut faire semblant d’oublier, d’un sens qui ne manque jamais de me donner la nausée chaque fois que je croise du regard une de ces insultes si communément acceptées.

Notes

[1Lire l’ouvrage collectif , Négripub , chez Somogy (1987)

[2infos sur le site Kanaky Online.

[3J’exclus du champ d’analyse les publicités anglo-saxonnes adaptées à nos écrans qui utilisent plus fréquemment les minorités ethniques dans une stratégie de ciblage spécifique. Voir l’article de Pascal Blanchard « Black Logo 4 » sur Africultures.com

[4Ce qui rappelle la relation la plus fréquente du monde colonial et esclavagiste : les maîtres des plantations avaient coutume de prendre (de force, évidemment) des maîtresses parmi leurs esclaves.

[5De toute façon, qu’attendre d’un organisme seulement dirigé par les annonceurs, les agences de communication, les sociétés de support et leurs affidés, qui seraient censés effectuer leur propre contrôle ?

[6Il n’est donc malheureusement pas le seul, comme en atteste par exemple la récente et effarante proposition de loi présentée par Jean Leonetti et Philippe Douste-Blazy, visant à la reconnaissance de ’l’oeuvre positive’ effectuée par les français pendant le temps de leur présence en Algérie. Voir le texte original ici, et une réaction à ce texte...là-bas.

[7Pierre Tévanian, Le Racisme Républicain - L’Esprit Frappeur , 4,60€ , site les mots sont importants.

[8Rosa Amélia Plumelle-Uribe, La Férocité Blanche - Albin Michel

[9Louis Sala-Molins, Le Code Noir ou le Calvaire de Canaan - PUF

[10Yves Bénot in coll. Mourir pour les Antilles - Editions Caribéennnes

[11voir Aimé Césaire, Toussaint Louverture ou la Révolution française et le problème colonial, Présence Africaine, et Jacques Morel, Calendrier des Crimes de la France Outre-Mer - L’Esprit Frappeur

[12A ce sujet, lire : François-Xavier Verschave, La Françafrique, le plus long scandale de la République - Stock
Du même Auteur : Noir Silence - Les Arènes et Noir Chirac - Les Arènes
Associations Survie & Agir Ici, Les Dossiers Noirs de la Politique Africaine de la France -
(1 à 15)L’Harmattan,
(16-17) chez Agone
Survie, 210 rue Saint-Martin 75003 PARIS

[13A propos des coopérations a priori contre-nature, voir les accords nucléaires signés par la France, Israël et l’Afrique du Sud : Dominique Lorentz, Affaires Atomiques- Les Arènes.