Challenges au secours des békés

, par LaPeg M. 

Challenges, la concierge libérale, le confessionnal du patronat vient au secours des békés Martiniquais en leur donnant « l’occasion de se défendre » des attaques des « tontons macoutes » [1] des syndicats antillais. En fait, à écouter Eric de Lucy l’industrie agro-alimentaire martiniquaise ne pratique pas de marges abusives, oh non, mais est acculée par les taxes d’importation et les coûts de transport. Versons une larme pour les pollueurs au chlordecone ! Sortons les mouchoirs pour les propriétaires terriens, accélérateurs de l’exode rurale.

On se demande d’ou leur vient le besoin de justification : la grève est finie ! L’économie de survie dynamitée par les terres impropres à la culture vivrière, les familles perfusées au RMI, faute de ne plus pouvoir vendre leur productions, les citadins qui ne peuvent plus bénéficier des apports de leur familles de la campagne, se joignent larme à l’oeil, aux lamentations patronales en se ruent dans les supermarchés dès leur heure d’ouverture. Soulagement, vive la consommation : les journalistes de France-Antilles sont là pour près à tout pour l’investigation !

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Voir en ligne : Antilles : les "békés" sortent du silence

Notes

[1L’expression putassière est de Frédéric Lefebvre, le chevalier servant sarkozyste et fut reprise avec enthousiasme par le Figaro toujours allègrement suivi par le journal de centre-droit Libéra(l)tion.